Le temps – Il n’y a rien de plus abstrait et à la fois réel
Le Temps – d’où vient-il ? – Comment comprendre ce mystère divin et cosmique ?Il n’y a rien de plus abstrait et à la fois réel que « le temps ». Alors, que les pensées abstraites s’installent dans l’esprit humain, l’homme part en quête de sagesse. Le voici, on touche ici à l’histoire de l’humanité. L’homme curieux esseye de découvrir la nature et ensuite l’apprivoiser.
« Les cieux ne s’apaisent jamais et l’on ne parvient même pas à deviner
où se situe l’être humain dans ce global Océan Cosmique »
Dans les pages de livres anciens, vous allez suivre l’incroyable aventure des humains. La grande quête de nos ancêtres pour comprendre le temps qui nous a fasciné depuis toujours : le temps marqué par soleil, le temps marqué par la lune, le temps marqué par les saisons. Si nous analysons bien, c’est ainsi que les premières grandes civilisations urbaines se fondèrent sur la loi cosmique, la mesure du temps. L’observation de phases de lune, qui tout autant caractéristique fut la vision des sédentaires lesquels calculèrent le passage de l’année en degrés, en jours comptes, invention de mois. Par force de choses, l’organisation de vie devait tourner cycliquement suivant la succession interrompue de saisons. Et pour être mieux organisé il fallait s’en donner les moyens.
L’exigence de l’homme le conduit à vouloir mesurer et capturer le temps qui passe mais surtout à vouloir le dominer !
Qui est … l’horloger de Univers ?
Qui a eu le pouvoir du temps ? Retournerons dans la Grèce Antique.
La mythologie grecque nous met sur la bonne voie. Dans le livre « L’aube de dieu », on peut découvrir l’histoire de Ouranos. Le Dieu tout-puissant, unique.
C’est Cronos, son fils, qui est à l’origine du temps en mettant en marche l’horloge de l’Univers… En fait Cronos se nomme lui-même … « Le Temps ».
Dans la mythologie … Le Temps doit dévorer ses enfants. Pourquoi ? pacque l’existence se termine. L’existence est saccadée. Tous les enfants de Cronos sont condamnés au cycle naturel de la vie : la naissance, la croissance, la vieillesse et pour en finir la mort.
C’est là, la tout première image pour démontrer que l’on peut mesurer le temps de notre vie en phases d’horloge biologique.
Et si on pourrait apprivoiser le temps ?
Les civilisations humaines se trouveront perpétuellement dans cette cruelle éternité : avoir la vie puis la consumer dans le temps. Le calcul d’existence se partage ensuite plus subtilement en années, en mois en semaines, en jours, en mines et les secondes. Vous connaissez tous ça bien évidement.
Le temps été mesure déjà dans la période du néolithique. Portant ce n’est un fait pas bien connu.
Une « petite Venus » stéatopyge, en bas-relief, de Laussel ( en France) tiens dans sa main droite treize crans. D’après Anati , avancer de hypothèse chaque cran marquerait un période de vie d’une femme. Attribuer une forme, un nom à une notion qui fuit entre nos doigts permet de resserrer un peu plus notre étreinte sur celle-ci et de moins se sentir désemparé face à elle. Nommer le passé, le présent et le futur a par exemple permis aux hommes d’avoir une mince emprise sur le temps qui s’écoulait.
Le temps est compté !… Cependant nous pouvons à s’en servir
La notion d’heure date en effet de la plus haute Antiquité, les Grecs l’ayant héritée des Égyptiens qui la tenaient eux-mêmes des Sumériens. Comme vous le savez bien, chaque jour est divisé en 24 heures. Le système duodécimal, celui-ci étant particulièrement honoré chez ces peuples anciens et ce système conservé jusqu’à notre époque malgré de puissantes offensives de la numération décimale. Cette subdivision du jour en 12 heures a un avantage esthétique sur tous les cadrans de montres gousset et d’horloge, sur les cadrans de vos montres poignet (ça permet aux cadrans de ne pas être surchargés de chiffres) et numériques ce qui lui permet de conserver la faveur du public.
Clepsydre
On connaît la beauté des cadrans et des horloges. Mais comme vous vous en doutez surement, la construction de l’horloge qu’on a l’habitude d’utiliser de nos jours a pris tout son temps. Nous avons suivi une évolution des instruments de mesure du temps très longue et complexe. Premièrement découvrons « Clepsydre » cet Instrument utilisé par les Anciens pour mesurer un « Laps de temps » à travers l’écoulement d’une quantité d’eau.
En Egypte, l’invention de la clepsydre fut attribuée à Amenemhat. Les égyptiens l’utilisaient déjà 3000 ans avant J.C. Invention se basait sur écoulement de l’eau contenue dans un récipient par un petit trou. Par la suite, pour calculer le temps on utilisa également une clepsydre qui avait dans son vase de remplissage un flotteur dont un index d’écoulement.
C’est au moyen âge qu’apparut et eut un grand succès la clepsydre à sable à la forme caractéristique : deux récipients en verre en forme d’entonnoirs (non gradués), reliés entre eux aux étranglements de sorte que le sable s’écoule du récipient supérieur au récipient inferieur. Une fois le récipient inferieur rempli, il suffisait de renverser l’objet pour avoir une continuité d’utilisation.
La clepsydre était surtout utile la nuit lorsque l’emploi du cadran solaire ou du gnomon n’était pas possible.
Gnomon
» Il y a des gens qui arrivent à déterminer l’heure rien qu’en regardant le soleil. Mais comment font-ils ? »
Et bien… l’Ombre projetée par le soleil est utilisée, en fonction de sa longueur, pour déterminer les heures. Depuis toujours l’homme se repère en observant la hauteur du Soleil au-dessus de l’horizon. Puis, peu à peu, il prend comme repère l’ombre des arbres.
L’ancêtre du cadran solaire est le gnomon ; il s’agit d’un simple piquet planté verticalement dans le sol dont on repère l’ombre au cours de la journée. L’ombre, infinie quand le soleil se lève, raccourcit progressivement jusqu’à midi, puis s’allonge jusqu’à redevenir infinie lorsqu’il se couche. L’extrémité de l’ombre parcourt un arc de cercle régulier qui permet de mesurer la longueur de l’ombre ou son avancée.
Les égyptiens ont construit de gigantesques gnomon, les obélisques ; celui de la place de la Concorde, à Paris, provient de Thèbes. Gnomon et cadrans solaires étaient utilisés par les hommes avant l’invention des horloges mécaniques.
Malheureusement le « gnomon », comme la plupart des anciens instruments scientifiques, est beaucoup moins précis que le cadran solaire, en effet, la longueur des journées varie au cours des jours et surtout au cours des saisons. C’est ainsi que certains poètes grecs ne font allusion qu’à deux parties du jour, le matin et le soir. Plus tard, on découvrira également qu’au cours de l’année, pour une même heure de la journée, l’ombre du bâton varie à la fois en longueur et en direction.
Cadran solaire
Connecté aux cycle de soleil – Cadran solaire, Petit-fils de gnomon, Père de la Boussole solaire
Sur l’image le cadran solaire de la boussole « Urania Propitia »
Vous pouvez la retrouver dans notre boutique vintage, Cadran solaire portatif dotée d’un gnomon pliable sur le côté. Si vous en savoir plus sur ces innovations astronomiques et horlogères , nous vous invitons à consulter deuxième part de cet article consacré aux cadran solaire, boussole solaire, et des multiples horloges astronomiques.
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